CLIQ repousse les limites ou

La technologie CLIQ est testée et approuvée. Il ne lui reste plus qu’à déployer ses ailes.

La technologie CLIQ d’ASSA ABLOY se base sur un système électronique hautement miniaturisé qui peut être placé au cœur d’un cylindre de fermeture et activé par une clé intelligente.

Comme pour toutes les technologies modernes actuelles de ce type, les minuscules connexions et puces de silicium, que l’on retrouve à la fois sur la serrure et sur la clé, deviennent de plus en plus rapides, de plus en plus intégrées et leur capacité d’informations de plus en plus grande.

Après un lancement en 2002 réussi sur le segment commercial, dans des bâtiments regroupant plusieurs sociétés et de grandes compagnies, ces systèmes de fermeture trouvent progressivement leur voie sur le marché grand public comme les maisons et appartements.

« Plus d’Internet, plus de GPRS, plus de mémoire, et des taux de transfert plus rapides des pistes de vérification vers un PC, avec des produits mieux ciblés sur le consommateur, voilà vers où nous allons d’ici à cinq ans », souligne Petter Hedman, Directeur R&D, Plates-formes E-Cylindre, Technologies Partagées, ASSA ABLOY.

En bref, CLIQ, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est un système de fermeture intelligent qui procure une sécurité inégalée à un agent de sécurité, réceptionniste ou autre administrateur qui doit octroyer ou refuser l’accès à une salle, zone ou local donné.

CLIQ peut accepter ou refuser l’entrée à une clé en fonction de l’heure de la journée, il peut enregistrer toutes les entrées acceptées ou refusées, et peut mettre fin à l’accès d’une clé si elle est perdue.

Pour l’utilisateur, qu’il soit un garde ou une réceptionniste, l’avantage est un outil à sécurité intégrée pour autoriser ou refuser l’accès à un local. Ainsi, par exemple, lors de sa ronde, un agent de sécurité peut vérifier qui est entré par une porte donnée, reporter l’information et, si nécessaire, bloquer les accès suivants.

Son mode de fonctionnement est le suivant : quand l’agent de sécurité fait sa ronde, il télécharge les informations d’accès précédentes dans sa clé de sécurité, qui ne fait qu’enregistrer les informations. Il sait ainsi qui a accédé à quel local. Ces informations sont ensuite transférées dans un PC pour être commandées et modifiées, si besoin est.

Un autre mode de fonctionnement est possible : l’accès à une salle ou à un local est accordé sur une base horaire via un PC.

Tout cela est remarquable et épatant, mais pas vraiment « nouveau » pour les professionnels de la sécurité. Après tout, CLIQ existe depuis bientôt cinq ans.

Mais dans un avenir proche, la nouveauté pour CLIQ est que la puce mémoire à l’intérieur du cylindre va être étendue, de 8 Ko à 128 Ko, ce qui est une amélioration considérable au vu des contraintes de taille millimétrée à l’intérieur du cylindre. Parallèlement, la mémoire interne de la clé va être étendue de 40 Ko à 8 Mo, optimisant ainsi considérablement l’efficacité des rondes des agents de sécurité. À long terme, la plus grande quantité d’informations impliquera moins de travail pour ceux-ci, car ils pourront vérifier un plus grand nombre de portes ou points d’accès pendant la même ronde.

« Une plus grande mémoire à l’intérieur de la clé de sécurité permet à l’agent de sécurité de contrôler plus de portes et de télécharger les informations d’accès sur un PC beaucoup plus rapidement que ce qu’il ou elle peut faire actuellement », poursuit M. Hedman. « Tout est histoire de développements dans le secteur de la micro-électronique. »

La prochaine étape visée est d’amener cette technologie au niveau grand public. Selon les derniers tests, il est désormais possible de commander et modifier un système de sécurité de domiciles à distance.

« Que diriez-vous d’être en Thaïlande et de pouvoir donner accès à votre maison en Europe à un charpentier entre 11h00 et 14h00 via le réseau GSM ? » demande Petter Hedman.

 

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